Témoignage de Clarisse Schröder

Chers collègues, chers futurs candidates et candidats à l’examen du diplôme fédéral ICT-Manager

Plusieurs d’entre vous m’ont demandé comment s’est déroulée la première session des examens du diplôme fédéral ICT-Manager selon le nouveau règlement. Je vous dois un petit compte-rendu personnel – le voici sous forme de trucs et astuces.

Première règle fondamentale : (bien) avant l’examen, préparer la matière sous forme inter-domaine, inter-réseautique (vernetztes Denken).

Au niveau du diplôme, il n’est pas demandé de l’appris-par-coeur, mais des compétences multi-domaines. L’important est d’avoir la vision globale et synthétisante.

Dans la lecture des énoncés d’examen, il faut d’abord comprendre rapidement le contexte global et la structure des questions (accent mis sur rapidement !). Il faut ensuite directement écrire la réponse demandée dans la bonne structure (pas de brouillon !). Il n’y a pas de temps pour prendre des notes, faire des plans et réfléchir à la structure de la réponse. Le matin, nous avions 9 exercices pour 3 heures d’examen de compétences techniques. L’après-midi était composé de 2 études de cas d’une durée de 3 heures. Il faut donc développer le réflexe de synthèse.

Comment s’y préparer ?

Voici quelques pistes :

1) Préparation

  • participer activement à un cours de préparation. Faire les liens entre les nouvelles matières présentées et son expérience professionnelle.
  • trouver des interconnexions entre les modules. Le fait de séparer la matière en modules n’est qu’un outil didactique. Ce qui compte, c’est de trouver des inter-relations entre domaines.
  • pour les 20 modules du cursus ICT-Manager, il existe de multiples sources d’information : le contenu des cours, sa propre expérience professionnelle, des bouquins, des blogs, Wikipedia, …
  • collecter et structurer ces informations avec des résumés personnels, des cartes mentales dessinées (avec l’outil Mind Map par exemple). Les résultats de cette démarche ne sont pas forcément liés à la structure des modules mais aux propres thèmes choisis. Cette démarche aide ainsi à visualiser son propre « paysage des connaissances acquises ».
  • dans une classe, plusieurs candidates ou candidats sont polyglottes. Une collaboration permet l’élaboration d’un glossaire métier en anglais, allemand et d’autres langues. Les différences entre les langues conduisent à une meilleure compréhension globale des principaux concepts.
  • intégrer la matière apprise dans le travail quotidien. Les questions des examens portent sur l’expérience vécue et non sur de la théorie pure.
  • hélas, personne ne peut mettre en pratique de manière approfondie toutes les matières de l’examen. Les échanges entre collègues par exemple lors d’événements de réseautage permettent de compenser les lacunes d’expérience.
  • profiter de l’« apprentissage périphérique », c’est-à-dire des échanges entre collègues et formateurs hors classe, durant des événements ou tout simplement durant les pauses. Cet apport complémentaire n’est pas à sous-estimer. Il va de soi que cet « apprentissage périphérique » ne dispense pas de la participation active aux cours formels.
  • soyez confiants et créatifs. La structure des questions de l’examen laisse place à différentes variantes de solution pour autant qu’elles puissent être justifiées. Ainsi, des réponses non-conventionnelles peuvent être admises. Vos déductions doivent être plausibles.
  • au cas où une énumération serait demandée (par exemple les phases d’un projet) et que l’on ne s’en rappelle plus, mieux vaut s’en sortir de manière créative que de paniquer et ne rien écrire.

2) Le jour de l’examen

J’étais surprise par le nombre de candidats au diplôme. Ils étaient répartis dans plusieurs salles de classe. Et je n’étais même pas la seule femme ! Au niveau logistique, c’était bien organisé et les personnes qui nous accueillaient étaient bilingues. Mais, comme les restrictions dans le temps disponible ne permettent pas de distraction, chacun est responsable de se protéger.

Quelques pistes :

  • dormir sur place pour commencer le jour des examens en toute sérénité
  • se protéger contre toute distraction
  • prévoir assez de stylos, d’eau, de sucre
  • localiser les WC…
  • comme il peut y avoir trop de bruit pour bosser correctement, j’étais contente d’avoir amené mon casque anti-bruit (noise-cancelling headset) pour rester concentrée dans ma « bulle mentale ».
  • monitorer l’avancement de l’examen par rapport au timing.

Tout ceci ne reflète que mon retour personnel, mais je trouve qu’il confirme ce que nos formateurs ISEIG nous ont déjà recommandé.

Encore, un grand MERCI au Team ISEIG et organisateurs de l’examen pour leur précieux travail !

Je vous souhaite un bel été, prenez du temps sans penser au boulot et aux examens, et une bonne suite !

Cordiales salutations,

Clarisse Schröder

Lausanne, le 25 juillet 2016


Clarisse Schröder a suivi sa formation ICT-Manager à l’ISEIG. Son témoignage reflète sa propre expérience de candidate à l’examen ICT-Manager.

Clarisse Schröder a obtenu en 2016 le meilleur résultat suisse de l’examen professionnel supérieur ICT-Manager avec diplôme fédéral et a gagné le prix « ICT Senior Education Award 2016 ».

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