Digital Collaboration Specialist avec brevet fédéral

Formations professionnelles supérieures

Introduction

Le Digital Collaboration Specialist(1) avec brevet fédéral soutient la transformation numérique des entreprises. Il dispose de connaissances techniques et d'une grande expertise dans l'utilisation des outils numériques actuels pour un usage professionnel au quotidien. Son travail est caractérisé par une forte orientation service. Sa tâche principale consiste à préparer les clients et les collaborateurs à l'ère numérique.

Les exigences de l’examen pour l’obtention du titre « Digital Collaboration Specialist » avec brevet fédéral sont définies par « ICT-Formation professionnelle Suisse », l'organisation nationale du travail (OrTra) pour les métiers de l’informatique (www.ict-formationprofessionnelle.ch), en collaboration avec l’Unité de pilotage informatique de la Confédération (UPIC) et des représentants de l’économie. « ICT-Formation professionnelle Suisse » est également responsable de la définition et de l'organisation des examens.

Le Digital Collaboration Specialist est positionné au niveau 6 du CNC – Cadre National de Certification qui comprend 8 niveaux.

Le brevet fédéral est le 1er diplôme de la formation professionnelle supérieure. Il s'agit de formation continue qui permet l’obtention d’une reconnaissance officielle des connaissances et compétences sans recommencer une longue formation de base déjà acquise. Il peut être complété par le diplôme fédéral qui est le plus haut diplôme de la formation professionnelle supérieure. Le diplôme fédéral permet à son tour d’accéder aux études HES ou universités en vue de l’obtention d’un MAS (Master of Advanced Studies), d’un CAS (Certificate of Advanced Studies) ou d’un MBA (Master of Business Administration).

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(1) Afin de faciliter la lecture, par la suite, seul le masculin est utilisé pour désigner les deux genres.

Dates, Prix, Inscription

La formation, d'une durée de 51 jours, se déroule chaque année de février à septembre de l'année suivante pour préparer aux examens fédéraux qui se déroulent chaque année en novembre. Les cours se déroulent généralement les vendredis et samedis toutes les 2 semaines de 9h00 à 12h00 et de 13h00 à 16h00 et 15h00 les samedis.
Selon notre expérience, la réussite des examens implique en plus du cours et des exercices dirigés, un travail personnel d´assimilation conséquent dont la charge est estimée à 2 jours par jour de cours.
Digital Collaboration Specialist
Durée
51
Prix
CHF 15'300.-
Prix/j.
CHF 300.-
Cycle 2025 - 2026
En 2025
21, 22 fév, 7, 8, 21, 22 mar, 4, 5, 25, 26 avr, 2, 3, 16, 17 mai, 6, 7, 20, 21, 27, 28 jun, 5, 6, 19, 20 sep, 3, 4, 17, 18, 31 oct, 1, 14, 15, 28, 29 nov, 12, 13 déc 2025
En 2026
9, 10, 23, 24 jan, 6, 7, 19, 21 fév, 6, 7, 20, 21 mar, 10, 11, 17 avr 2026
Digital Collaboration Specialist avec brevet fédéral
Durée
51
Prix
CHF 15'300.-
Prix/j.
CHF 300.-
Cycle 2026 - 2027
En 2026
20, 21 fév, 6, 7, 20, 21, 26, 28 mar, 17, 18 avr, 1, 2, 29, 30 mai, 5, 6, 19, 20, 26, 27 jun, 4, 5, 18, 19 sep, 2, 3, 16, 17, 30, 31 oct, 13, 14, 27, 28 nov, 11, 12 déc 2026
En 2027
8, 9, 22, 23 jan, 5, 6, 19, 20 fév, 5, 6, 19, 20 mar, 9, 10, 24 avr 2027
Prix avec le subventionnement :
  • CHF 7'650.-, soit CHF 150.- par jour avec la subvention de 50 % de la Confédération pour tout candidat(e) payant ses impôts en Suisse.
  • CHF 5'150.-, soit CHF 100.- par jour avec la subvention supplémentaire de 25 % de la fondation FONPRO pour candidat(e) travaillant dans une entreprise située dans le canton de Vaud.
Subventionnement jusqu'à 75 % pour la formation : plus de renseignements ...
Le prix du cours comprend toute la documentation pédagogique distribuée comprenant des ouvrages, supports de cours, supports de présentation, exercices avec corrigés et examens à blanc avec corrigés.
Le prix du cours n'inclut pas la taxe d'examen de CHF 2'900.- (tarif 2023), non soumis à la TVA, montant subventionné à hauteur de CHF 3'000.- par la FONPRO et facturé par ICT-Formation professionnelle Suisse.
Modalités de paiement : plus de renseignements ...

Plan de formation et compétences à acquérir

La formation est composée de 12 modules officiels et d'un module ISEIG de travaux interdisciplinaires mettant en pratique la matière de tous les modules et de préparation aux examens.

  • Business Engineering
    • 625 - Vérifier et évaluer des outils de collaboration numérique
      Le Digital Collaboration Specialist observe en permanence l’offre sur le marché des outils de collaboration numérique, les spécifications des fournisseurs et évalue l’adéquation des outils dans le contexte d’une organisation.
    • 626 - Sélectionner des canaux et outils numériques en fonction des besoins
      Sur la base d’un besoin concret de collaboration, il sélectionne les canaux et outils numériques en fonction des groupes cibles et du contexte et prépare leur déploiement et leur exploitation dans une organisation.
    • 631 - Concevoir des interactions centrées sur l’utilisateur
      Il conçoit l’interaction entre l’homme et la technologie avec une approche centrée sur l’utilisateur et assure une expérience utilisateur optimale (User Experience UX) avec des produits ou des services.
  • Business Management
    • 628 - Gérer et optimiser les canaux numériques
      Il élabore des directives sur l’utilisation et le contenu des canaux numériques, vérifie en permanence les performances, l’efficacité et le respect des directives sur les canaux et, si nécessaire, prend des mesures correctives et d’amélioration appropriées.
    • 630 - Planifier et diriger des rencontres interactives
      Il planifie, organise et anime des réunions, des ateliers et des séquences d’apprentissage analogiques, numériques ou hybrides, et assure le suivi des résultats.
    • 633 - Initialiser et accompagner les processus de changement
      Il analyse l’environnement d’un projet de changement, modère l’évolution de la vision et des objectifs du changement et aide l’organisation à mettre en œuvre le changement.
    • 646 - Observer et évaluer les innovations et les tendances
      Il observe en permanence les innovations et les tendances, évalue leur potentiel pour son organisation, compare les avantages potentiels aux efforts d’intégration et élabore une feuille de route pour l’introduction d’une technologie.
  • Gestion des données
    • 632 - Analyser et évaluer les données
      Il définit, sur la base de questions spécifiques, les exigences applicables aux bases de données, vérifie, examine et analyse les données après leur collecte et prépare les résultats en fonction des groupes cibles.
  • Multimédia
    • 627 - Produire du contenu pour les médias numériques
      Sur la base des besoins client, il élabore un concept de présentation de contenus visuels et audiovisuels, produit le contenu et le publie sur des canaux numériques appropriés.
  • Project Management
    • 690 - Planifier, diriger et superviser des projets
      Il structure et planifie un projet sur la base de la mission de projet définie, mène et supervise le projet pendant la réalisation et informe périodiquement les décideurs de l’avancement du projet.
  • Gestion des services
    • 629 - Développer des séquences d’apprentissage
      Il développe des séquences d’apprentissage analogiques, numériques ou hybride adaptées aux besoins et planifie leur réalisation et leur évaluation.
    • 634 - Maintenir un paysage des services pour la collaboration numérique
      Il coordonne les solutions de collaboration numérique et leurs dépendances au sein d’une organisation, spécifie les exigences pour les nouvelles solutions, aide les professionnels à introduire de nouvelles solutions et évalue périodiquement le degré de maturité de la collaboration numérique au sein d’une organisation comme base d’amélioration continue.
  • Travaux pratiques interdisciplinaires et préparation aux examens - module ISEIG
    • S06 - Travaux pratiques interdisciplinaires et préparation aux examens

625

Business Engineering

Vérifier et évaluer les outils de collaboration numérique

Suivre en permanence l’offre du marché en matière d’outils de collaboration numérique, vérifier les spécifications des fournisseurs et évaluer l’adéquation des outils dans le contexte d’une organisation.

1
Obtenir de manière proactive et autodirigée des informations sur les innovations et les tendances en matière d’outils de collaboration sur une base continue et évaluer la qualité et la crédibilité des informations.
1.1
Connaître les sources d’information appropriées (par exemple Gartner Hype Cycle, Tech Trend Reports, conférences, études).
1.2
Connaître les outils de collaboration les plus courants ainsi que les leaders du marché.
1.3
Connaître les indicateurs permettant d’évaluer la qualité et la crédibilité des informations (par exemple auteur, éditeur, format, références de la source, actualité, vérifiabilité, reproductibilité) et pouvoir expliquer leur pertinence pour différentes sources.
2
Vérifier les spécifications des fournisseurs des outils de collaboration en utilisant des méthodes appropriées et enregistrer les résultats de manière structurée et compréhensible.
2.1
Connaître les méthodes et techniques de vérification fonctionnelle (par exemple tests d’application, phase d’introduction pilote).
2.2
Connaître la différence entre vérifier (vérifier que quelque chose est correct) et tester (vérifier que quelque chose fonctionne correctement).
3
Analyser les exigences techniques pour l’utilisation d’un outil de collaboration et identifier les conséquences possibles de son utilisation dans le contexte spécifique d’une organisation.
3.1
Connaître les architectures logicielles de base des outils de collaboration (par exemple application de bureau (desktop), application web, service web) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques et leurs exigences techniques.
3.2
Connaître les modèles de base pour le fonctionnement des applications (client-serveur, P2P, sur site, hébergement) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques et leur pertinence pour les outils de collaboration.
3.3
Connaître les différentes solutions de cloud (par exemple Private Cloud, Public Cloud, Hybrid Cloud, Community Cloud) et les modèles de service (IaaS, PaaS, SaaS) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques et leurs différences.
4
Examiner les outils de collaboration au regard des exigences légales ou réglementaires en matière de protection et de sécurité des données et évaluer leur compatibilité avec les directives d’une organisation.
4.1
Connaître les exigences légales en matière de protection des données (LPD) lors du traitement ou de la conservation de données sensibles (par exemple traitement et évaluation des données personnelles, exigences en matière de surveillance du comportement personnel).
4.2
Connaître l’importance de la sauvegarde, de l’archivage et de la restauration des données pour une organisation et pouvoir expliquer les stratégies appropriées pour y parvenir.
4.3
Connaître les exigences techniques de base pour la sauvegarde des données (par exemple règle 3-2-1 pour la sauvegarde des données, cryptage des données, compression des données).
5
Déterminer les coûts matériels ponctuels et récurrents pour l’utilisation d’un outil dans le contexte d’une organisation.
5.1
Connaître la différence entre les coûts matériels et les coûts de personnel et pouvoir expliquer les coûts typiques engendrés par l’utilisation ou le développement de logiciels (par exemple licences, matériel, périodes de formation).
5.2
Connaître la différence entre les coûts d’investissement, les coûts d’exécution du projet et les coûts d’exploitation.
5.3
Connaître les différentes formes de licences de logiciels (par exemple Open Source, Freeware, logiciel propriétaire) et pouvoir expliquer les droits d’utilisation des normes habituelles (par exemple CCL, GNU GPL).
5.4
Connaître les différents modèles de licence (par exemple licences basées sur l’utilisateur, sur l’utilisation, sur les fonctions, licences uniques ou basées sur le volume) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques en termes de prix et de facturation.
6
Classifier et évaluer l’outil en fonction de ses capacités, de ses faiblesses, de ses domaines d’application et de ses avantages pour l’organisation.
6.1
Connaître les différentes catégories dans le domaine du Travail coopératif assisté par ordinateur (CSCW Computer Supported Collaborative Work), par exemple systèmes de vidéo-conférence, systèmes d’aide à la décision, cocréation avec des éditeurs multi-utilisateurs).
6.2
Connaître des modèles appropriés pour classer les outils de collaboration (modèle de collaboration 3C et 4C, matrice spatio-temporelle selon Johansen).
6.3
Connaître les méthodes d’évaluation quantitative (par exemple comparaison des coûts) et qualitative (par exemple matrice de préférences, analyse de l’utilité).
Durée (Jours)

626

Business Engineering

Choisir les canaux et les outils numériques selon la situation

Sur la base d’un besoin concret de collaboration, sélectionner les canaux et outils numériques de soutien de manière spécifique au groupe cible et adaptée à la situation et préparer leur introduction et leur exploitation dans une organisation.

1
Analyser et vérifier conjointement avec le mandant le besoin de collaboration.
1.1
Connaître différentes techniques de questionnement (par exemple question ouverte, question fer-mée, question circulaire, question à échelle) et pouvoir expliquer leur utilisation et leurs bénéfices en dialoguant avec le client.
1.2
Connaître les rôles typiques dans l’ingénierie de la collaboration et pouvoir expliquer leurs tâches dans le développement d’un processus de collaboration.
1.3
Connaître les 6 niveaux de l’ingénierie de la collaboration (objectifs de collaboration, produits de groupe, activités de groupe, procédures de groupe, outils de collaboration, comportement de colla-boration) et pouvoir expliquer leur importance dans le développement d’un processus de collaboration.
1.4
Connaître le modèle de collaboration 3C et 4C (communication, coordination, coopération, collaboration).
1.5
Connaître le Business Model Canvas pour analyser et décrire les modèles d’entreprise et les tran-sactions et pouvoir expliquer son importance dans la clarification d’un besoin du client.
2
Identifier et décrire les groupes cibles pertinents de la collaboration.
2.1
Connaître les caractéristiques démographiques (par exemple âge, sexe, lieu de résidence), les caractéristiques socio-économiques (par exemple profession, éducation, revenu), les caractéristiques psychographiques (par exemple motivation, style de vie, valeurs) et les caractéristiques comportementales (par exemple l’utilisation des médias) pour identifier et définir des groupes cibles.
2.2
Connaître les méthodes qualitatives d’analyse des groupes cibles (par exemple diagramme d’affinité, entretien avec un groupe cible, recherches ethnographiques dans les médias sociaux).
2.3
Connaître les méthodes quantitatives d’analyse des groupes cibles (par exemple enquêtes, analyses du web et du trafic, études de marché).
2.4
Connaître les méthodes et techniques de description et de classification des groupes cibles (par exemple Persona, User Stories, Empathy Map, Sinus Milieus).
3
Définir les objectifs et les mesures spécifiques au groupe cible pour la collaboration numérique, en tenant compte des risques et des pièges éventuels.
3.1
Connaître les risques et les pièges typiques des canaux et outils numériques.
3.2
Connaître les dimensions permettant de rendre opérationnels les objectifs de collaboration (par exemple contenu, portée, temps, domaine d’application).
3.3
Connaître les modèles courants de description des objectifs (par exemple SMART, PURE, CLEAR).
4
Déterminer les exigences de collaboration en fonction des besoins du client.
4.1
Connaître les produits de groupe possibles d’un processus de collaboration.
4.2
Connaître les activités de groupe possibles dans des processus de collaboration.
4.3
Connaître les modèles et procédures typiques de collaboration (générer, réduire, clarifier, organiser, évaluer, rechercher des consensus).
4.4
Connaître les formes organisationnelles agiles et sociocratiques de collaboration (par exemple Scrum, SAFe, Kanban, modèle Spotify, Holacratie, Sociocratie 3.0) et pouvoir expliquer leur signification et leur adéquation dans les processus de collaboration.
5
Définir les canaux spécifiques au groupe cible.
5.1
Connaître les caractéristiques de la communication unidirectionnelle, bidirectionnelle, synchrone et asynchrone.
5.2
Connaître les forces, les faiblesses et les risques des différents canaux numériques (par exemple téléphone, courrier électronique, messagerie instantanée / chat, appels vidéo, médias sociaux, Wiki, blogs, forums, Newsletters).
5.3
Connaître les forces, les faiblesses et les risques des différents canaux analogiques (par exemple contact personnel, lettres et colis postaux, presse écrite, présentations dans les foires commerciales)
6
Sélectionner les outils de collaboration appropriés pour chaque canal.
6.1
Connaître les outils de collaboration analogiques et numériques et pouvoir en expliquer les forces, les faiblesses, les risques, les domaines d’application et les avantages en fonction de la situation.
7
Définir les mesures techniques et organisationnelles nécessaires à l’introduction et à l’exploitation des canaux et outils en collaboration avec les divisions spécialisées.
7.1
Connaître l’organisation et les interfaces de la gestion des services ICT dans une organisation.
7.2
Connaître les exigences légales et opérationnelles de la protection et de la sécurité des données lors de l’exploitation des canaux et outils numériques.
7.3
Connaître les mesures organisationnelles pour l’introduction et l’exploitation des canaux numériques (par exemple formations, directives d’utilisation, mesure de l’efficacité et gestion).
Durée (Jours)

627

Multimedia

Produire du contenu pour les médias numériques

Développer un concept de présentation de contenu visuel et audiovisuel en fonction d’un besoin du client, produire le contenu et le publier sur des canaux numériques sélectionnés.

1
Clarifier avec le mandant le message, les canaux et le contexte général d’une publication.
1.1
Connaître les techniques de questionnement et de créativité appropriées pour recueillir, transcrire et structurer le contenu de la communication avec le client.
1.2
Connaître les caractéristiques centrales d’un message essentiel (par exemple individualité, crédibilité, pertinence pour le groupe cible, compréhensibilité, concision) et pouvoir expliquer leur importance pour la communication.
1.3
Connaître les forces, les faiblesses et les risques des différents canaux analogiques et numériques et pouvoir expliquer leur utilisation en fonction du contexte.
2
Développer un concept avec les éléments de contenu, leur utilisation et leur séquence et le présenter au mandant.
2.1
Connaître les éléments typiques des concepts de communication et de conception (par exemple résumé, exposé, script, Storyboard, réclamation, brouillon, directive de conception).
2.2
Connaître les principes de la dramaturgie dans la narration numérique.
2.3
Connaître les critères permettant de déterminer le mix média (par exemple valeurs, culture et philosophie d’une organisation, objectif, marque, produit, groupes cibles, langue, budget).
2.4
Connaître les aides à la planification pour la mise en oeuvre du concept (par exemple liste de matériel et d’accessoires, planning de tournage ou d’enregistrement).
3
Elaborer les messages textuels nécessaires en collaboration avec le mandant.
3.1
Connaître les caractéristiques des bons messages textuels (par exemple formule AIDA, concision, faits, motsclés, émotions, Unique Selling Proposition) et pouvoir expliquer leur utilisation et leur effet à l’aide d’exemples.
3.2
Connaître les éléments essentiels pour la conception de messages textuels (par exemple typographie, trame et miroir, couleur) et pouvoir expliquer leur utilisation et leur effet à l’aide d’exemples.
4
Développer ou se procurer le matériel d’image, de son et de film nécessaire.
4.1
Connaître les différents formats d’image, de son et de vidéo et pouvoir expliquer leurs propriétés (par exemple résolution, espace couleur, compression) et leurs domaines d’application.
4.2
Connaître les éléments essentiels pour la conception d’images et de matériel cinématographique (par exemple composition de l’image, nombre d’or, perspectives, ralenti, animation) et pouvoir expliquer leur utilisation et leur effet à l’aide d’exemples.
4.3
Connaître les fonctions et le maniement des équipements et outils de production d’images, de sons et de films.
4.4
Connaître les fonctions et le maniement des outils de postproduction de l’image, du son et du matériel cinématographique (par exemple montage, filtres, doublage, sous-titrage, correction des couleurs).
4.5
Connaître les sources d’acquisition d’images, de sons et de films externes et pouvoir expliquer les modèles de licence pertinents pour la propriété intellectuelle et le contenu (par exemple Creative Commons, Royalty Free).
4.6
Connaître les bases du droit d’auteur, du droit des brevets, du droit des marques et du droit des dessins et modèles en Suisse et dans l’UE et pouvoir expliquer leur importance pour une utilisation conforme au droit d’auteur.
5
Développer des modèles pour une présentation uniforme du contenu.
5.1
Connaître les possibilités et l’utilisation des modèles (Templates) dans les outils bureautiques courants, les Content Management Systems (CMS) configurables de manière déclarative et les médias sociaux.
5.2
Connaître les exigences relatives à la Corporate Identity (CI) de l’organisation et pouvoir expliquer l’importance du Corporate Design pour la présentation du contenu.
5.3
Connaître les outils permettant de créer et de modifier des éléments graphiques pour les modèles (par exemple icônes, bannières, photos de profil).
6
Assurer le contrôle qualitatif et fonctionnel des contenus.
6.1
Connaître les méthodes, techniques et outils pour les tests qualitatifs et fonctionnels des contenus numériques (par exemple test A/B, Multivariate Test (MVT), Usability Test, Duplicate Content Checker, Cross Browser Testing, Broken-Link-Checkers).
6.2
Connaître les outils d’amélioration grammaticale et stylistique des textes (par exemple outils d’analyse de texte, outils de création, outils de traduction, lectorat).
6.3
Connaître les outils permettant d’améliorer la qualité de l’image, du son et du matériel cinématographique.
7
Intégrer et publier le contenu sur les canaux numériques sélectionnés.
7.1
Connaître l’importance du calendrier et des fréquences des publications sur les canaux numériques.
7.2
Identifier les mesures de soutien pour générer une portée supplémentaire après la publication de nouveaux contenus (par exemple Hashtags, Shares sur les médias sociaux, commentaires, Newsletters).
Durée (Jours)

628

Business Management

Gérer et optimiser les canaux numériques

Elaborer des lignes directrices pour l’utilisation et le contenu des canaux numériques, examiner en permanence les performances, l’efficacité et la conformité sur les canaux, et lancer les actions correctives et d’amélioration appropriées le cas échéant.

1
Définir des lignes directrices pour l’utilisation des canaux numériques dans une organisation.
1.1
Connaître les bases légales (par exemple droit de donner des instructions selon l’art. 321d CO, restrictions dans le PFPDT) et les recommandations pertinentes (par exemple PFPDT) pour l’utilisation professionnelle et privée des outils de communication et d’information dans une organisation.
1.2
Connaître les exigences relatives à la Corporate Identity (CI) de l’organisation.
1.3
Connaître les modèles de licence propriétaires et ouvertes (par exemple achat, location, GNU GPL, BSD) et pouvoir expliquer leur signification pour l’utilisation légitime des canaux numériques.
1.4
Connaître les risques possibles de l’utilisation des canaux numériques (par exemple utilisation abusive, atteinte à l’image, violation des données, cybermenaces) et pouvoir expliquer leur impact potentiel sur une organisation.
1.5
Connaître les éléments de contenu essentiels des directives d’utilisation (par exemple champ d’application, intérêts et objectifs, mesures de protection, règles d’utilisation, règles de surveillance, abus et sanctions).
2
Définir des lignes directrices et des processus pour le développement et la publication de contenu pour les canaux numériques.
2.1
Connaître les rôles et tâches pertinents dans le développement de contenu et pouvoir expliquer leurs responsabilités dans le processus de développement.
2.2
Connaître les bases du droit d’auteur, du droit des brevets, du droit des marques et du droit des dessins et modèles en Suisse et dans l’UE et pouvoir expliquer leur importance pour une utilisation conforme du contenu.
2.3
Connaître les modèles de licence pertinents pour la propriété intellectuelle du contenu (par exemple Creative Commons, Royalty Free).
2.4
Identifier les contenus interdits, répréhensibles ou nuisibles à l’image (par exemple racisme, sexisme, pornographie, violence, politique, religion, publicité).
3
Définir des paramètres pour mesurer la performance et l’efficacité des canaux numériques.
3.1
Connaître les 4 niveaux d’impact de la communication (Input, Output, Outcome et Outflow).
3.2
Distinguer la performance (efficience, économie) et l’efficacité (effectivité) des mesures de communication et de collaboration et les expliquer à l’aide d’exemples.
3.3
Connaître la signification des termes «conversion» (Conversion) et «funnel» dans le contexte de la mesure de la performance et de l’efficacité des canaux numériques.
3.4
Connaître les chiffres clés typiques au niveau de l’Input (par exemple coûts de personnel, coûts d’outsourcing).
3.5
Connaître les chiffres clés types au niveau de l’Output interne (par exemple respect du budget, taux d’erreurs, temps de traitement, indices de lisibilité tels que FRE ou GFI) et de la production externe (par exemple portée, nombre de clics, de visiteurs, de messages (Posts), de coupures de journaux, de téléchargements).
3.6
Connaître les chiffres clés types au niveau des résultats directs et indirects (par exemple interactions, taux de participation, taux de conversion, pistes, ventes, visiteurs qui reviennent, taux de clics (CTR), durée de visite).
4
Examiner et évaluer périodiquement la performance et l’efficacité des canaux numériques et proposer des mesures d’amélioration si nécessaire.
4.1
Connaître les outils permettant de mesurer la performance et l’efficacité des canaux numériques (par exemple outils de suivi, outils de gestion et d’analyse des médias sociaux, outils de marketing de contenu, recherche de tendances, moteurs de recherche spécifiques).
4.2
Connaître les mesures techniques et organisationnelles permettant d’améliorer la performance et l’efficacité des canaux numériques (par exemple SEO, influenceurs, mesures issues du marketing de recommandation, plateformes de Rating et de forums, publicité, Community Buildings, dialogue avec les clients).
5
S’assurer du respect des directives d’utilisation des canaux numériques dans une organisation et initier des mesures d’amélioration ou des sanctions adéquates si nécessaire.
5.1
Connaître les moyens organisationnels pour analyser l’utilisation des canaux numériques (par exemple échantillonnages, enquêtes, entretiens).
5.2
Connaître les possibilités techniques d’analyse de l’utilisation des canaux numériques (par exemple enregistrement du trafic réseau, analyse des Logfiles, filtrage de contenu, Black- et Whitelists).
5.3
Connaître les mesures techniques et organisationnelles visant à favoriser le respect des directives (par exemple blocage des canaux numériques, quota de stockage, limites de temps ou de volume d’utilisation, sensibilisation ou formation des employés/es).
5.4
Connaître les sanctions possibles en vertu du droit du travail en cas d’utilisation inappropriée et les exigences légales en matière de proportionnalité ainsi que l’annonce et la déclaration dans les directives d’utilisation.
6
Vérifier périodiquement la conformité du contenu sur les canaux numériques et apporter des corrections si nécessaire.
6.1
Connaître les moyens de vérifier la satisfaction des utilisateurs ou des clients (par exemple canal de dialogue, enquête, Rating).
6.2
Connaître les possibilités de détecter et de corriger les contenus défectueux ou inadmissibles (par exemple Broken-Link-Check, modération de contenu, fonction de signalement, moteurs de recherche d’images, outil d’analyse de texte, contrôle du plagiat).
7
Tirer les Best Practices de l’expérience acquise avec les canaux numériques, les préparer d’une manière adaptée au groupe cible et les ancrer dans l’organisation.
7.1
Connaître les moyens de structurer et de collecter les connaissances dans une organisation (par exemple carte des connaissances, Wiki, bases de données de connaissances).
7.2
Connaître les moyens de préparer et de mettre à disposition les connaissances et les Best Practices (par exemple FAQ, tutoriels, vidéos explicatives, modèles, Whitepapers, Success Stories).ériques.
Durée (Jours)

629

Service Management

Développer des séquences d’apprentissage

Développer des séquences d’apprentissage analogiques, numériques ou hybrides, adaptées aux besoins et aux groupes cibles, et planifier leur mise en oeuvre et leur évauation.

1
Clarifier un besoin et les conditions cadres de la formation avec le mandant.
1.1
Connaître les différentes techniques de questionnement (par exemple question ouverte, question fermée, question circulaire, question à échelle) et pouvoir expliquer leur utilisation et leurs avantages dans le dialogue avec le mandant.
1.2
Connaître les conditions cadres pertinentes pour les séquences d’apprentissage (par exemple thème, attentes du mandant, groupes cibles et conditions préalables des participants, conditions spatiales et temporelles, budget).
1.3
Connaître les différences entre les connaissances, les aptitudes, les capacités et les compétences opérationnelles et pouvoir expliquer leur importance pour la conception d’une séquence d’apprentissage.
2
Analyser les groupes cibles et formuler les objectifs de la formation.
2.1
Connaître les caractéristiques démographiques (par exemple âge, sexe, lieu de résidence), les caractéristiques socio-économiques (par exemple profession, éducation, revenu), les caractéristiques psychographiques (par exemple motivation, style de vie, valeurs) et les caractéristiques comportementales (par exemple utilisation des médias) pour l’identification et la définition des groupes cibles.
2.2
Connaître les modèles et concepts de différenciation des styles d’apprentissage (par exemple Kolb, Honey & Mumford) et pouvoir expliquer leur signification pour la conception de séquences d’apprentissage.
2.3
Distinguer entre les objectifs d’apprentissage cognitifs, affectifs et psychomoteurs et pouvoir expliquer la signification des taxonomies des objectifs d’apprentissage (par exemple Bloom, Roth).
2.4
Connaître les éléments permettant de rendre opérationnels les objectifs d’apprentissage et de formation (par exemple comportement final, conditions, échelle).
2.5
Connaître les modèles courants de description des objectifs (par exemple SMART, PURE, CLEAR).
3
Choisir des formats appropriés pour la séquence d’apprentissage en tenant compte des conditions cadres et des groupes cibles.
3.1
Connaître les différents formats de séquences d’apprentissage (Online, Offline et Blended) et pouvoir en expliquer les avantages et les inconvénients.
3.2
Connaître les concepts de base de l’enseignement et de l’apprentissage (cours magistral, tutorat, apprentissage collaboratif, autodirigé et virtuel) et pouvoir expliquer leurs différences en matière de didactique, de formes sociales et de travail.
3.3
Connaître les possibilités et les limites des outils de collaboration numérique lorsqu’ils sont utilisés dans des séquences d’apprentissage en ligne ou hybrides.
4
Planifier et calculer les ressources (personnel, temps et matériel) nécessaires à la mise en oeuvre de la séquence d’apprentissage et préparer une estimation des coûts.
4.1
Connaître les éléments de la planification complète et détaillée d’une séquence d’apprentissage (par exemple contenu, objectif d’apprentissage, temps, méthode, matériel).
4.2
Connaître les coûts et les taux de facturation habituels du secteur et du marché pour le personnel et les ressources auxiliaires.
4.3
Connaître des modèles de calcul simples pour le calcul du travail et des coûts.
5
Préparer le contenu de la séquence d’apprentissage de manière méthodique et didactique.
5.1
Connaître les modèles et concepts didactiques de base (apprentissage holistique avec la tête, les mains et le coeur, apprentissage orienté vers les problèmes et l’expérience, apprentissage autoorganisé, orientation vers l’action) et pouvoir expliquer leurs différences en ce qui concerne le rôle et la responsabilité des enseignants/es et des apprenants/es.
5.2
Connaître les différents formats de contenu linguistique (textes, conférences, audios), de contenu pictural (photos, dessins à main levée, diagrammes, modèles) et de contenu dynamique (animations, vidéos) et pouvoir expliquer les règles de conception et la manière de les utiliser efficacement.
5.3
Connaître les différentes méthodes d’apprentissage (par exemple cours, démonstrations, jeux, jeux de rôle, discussions, exercices pratiques) et pouvoir expliquer leur adéquation et l’importance de la combinaison de méthodes pour un apprentissage complet.
5.4
Connaître les outils numériques de collaboration dans les processus d’apprentissage (par exemple portefeuilles d’apprentissage, applications d’apprentissage, Wiki, Whiteboards numériques, outils de questionnement, jeux d’apprentissage).
6
Développer des outils appropriés pour la vérification des objectifs de formation et pour l’évaluation de la séquence d’apprentissage.
6.1
Connaître les critères de qualité des tests (objectivité, fiabilité et validité) et pouvoir expliquer leur signification pour l’évaluation des performances et des compétences.
6.2
Connaître les différentes formes d’évaluation formative et sommative des objectifs de formation (par exemple tests oraux et écrits, examen pratique, portefeuille d’apprentissage, autocontrôle, travail de cas) et pouvoir expliquer leur adéquation et leur lien avec les objectifs de formation.
6.3
Connaître les dimensions typiques pour l’évaluation d’une séquence d’apprentissage par les participants (par exemple structure, contenu, prestation, engagement, climat d’apprentissage) et pouvoir expliquer leur importance pour l’amélioration de la qualité et son propre développement.
6.4
Connaître les différentes formes d’évaluation des séquences d’apprentissage par les participants (par exemple questionnaires, discussions de retour, baromètres d’humeur).
Durée (Jours)

630

Business Management

Planifier et conduire des réunions interactives

Planifier, organiser et animer des réunions, des ateliers et des séquences d’apprentissage analogiques, numériques ou hybrides et assurer le suivi des résultats.

1
Analyser le déclencheur, les objectifs donnés et les conditions cadres d’une réunion interactive et déterminer les participants.
1.1
Connaître les différents types de réunions interactives (par exemple Workshops, Standups, co-créations, session d’information, séquence d’apprentissage) et pouvoir expliquer leurs objectifs.
1.2
Connaître les critères de sélection des participants et pouvoir expliquer l’influence de la taille du groupe sur le choix du format et l’animation de la réunion.
2
Définir le calendrier, l’ordre du jour et établir un format approprié.
2.1
Connaître les repères et les meilleures pratiques (best practices) pour structurer des réunions efficaces en termes de temps.
2.2
Connaître les meilleures pratiques pour établir un ordre du jour complet (agenda, points de l’ordre du jour, points du programme).
2.3
Connaître les différents formats de réunions interactives (online, offline, hybride) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques et leur adéquation à la situation.
3
Si nécessaire, effectuer une enquête de date pour la tenue de la réunion et fixer une date.
3.1
Connaître les best practices (à faire et à ne pas faire) en matière de prise de rendez-vous.
3.2
Connaître les outils numériques pour les enquêtes sur rendez-vous.
4
Planifier le déroulement temporel et méthodique de la réunion et organiser la technique, les salles, les intervenants et les autres ressources.
4.1
Connaître les éléments typiques du déroulement d’une réunion (par exemple introduction, présentation, discours d’ouverture, pause, collecte d’idées, prise de décision, conclusion) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques et leur adéquation à la situation.
4.2
Connaître les critères de sélection des espaces physiques et virtuels en fonction de la situation.
4.3
Connaître les différentes techniques de modération et pouvoir expliquer leur adéquation à la situation (par exemple regroupement de thèmes, évaluation par points, constellations).
4.4
Connaître les techniques et outils analogiques et numériques pour visualiser les résultats du travail (par exemple tableau d’affichage numérique/analogique, Whiteboard).
4.5
Connaître les outils numériques pour le travail en groupe et la co-création à plusieurs.
5
Formuler et concevoir une invitation et l’envoyer à tous les participants.
5.1
Connaître les éléments d’une invitation complète (par exemple sujet, date, heure de début et de fin, objectifs, ordre du jour, inscription et désinscription, tâches préparatoires).
5.2
Connaître les exigences formelles et situationnelles pour les invitations spécifiques au groupe cible.
5.3
Connaître l’adéquation et les limites des différents supports numériques pour l’envoi d’invitations avec pièces jointes (par exemple présentation, pièces jointes, quantité de données, cryptage).
6
Diriger la réunion et pouvoir passer d’une forme et d’un canal à l’autre en fonction de la situation.
6.1
Connaître l’importance d’instruire les participants concernant les règles dans un cadre numérique.
6.2
Connaître les techniques et les best practices pour stimuler les participants.
6.3
Connaître les techniques et fonctions permettant de rendre les séquences d’apprentissage intéressantes et variées.
7
Evaluer la réunion avec des méthodes appropriées et assurer le suivi des résultats.
7.1
Connaître les possibilités d’évaluation des réunions par les participants (par exemple Feedback, Rating, baromètre d’humeur, questionnaire, évaluation des séquences d’apprentissage) et pouvoir justifier leur adéquation à la situation.
7.2
Connaître les possibilités d’enregistrement des résultats (par exemple protocole de décision, protocole d’entretien, protocole photo, enregistrement) et pouvoir expliquer leur adéquation à la situation.
7.3
Connaître les exigences pertinentes en matière de protection et de sécurité des données lors de la sauvegarde et du partage des résultats.
Durée (Jours)

631

Business Engineering

Concevoir des interactions centrées sur l’utilisateur

Concevoir l’interaction entre les personnes et la technologie avec une approche centrée sur l’utilisateur et assurer une expérience utilisateur (User Experience, UX) optimale avec les produits ou services.

1
Identifier les groupes d’utilisateurs potentiels de produits ou de services et définir l’étendue des besoins en matière de relevés.
1.1
Connaître les modèles de procédure et les concepts pertinents pour le développement de solutions et de produits centrés sur l’utilisateur (par exemple User Centred Design, Design Thinking, ISO 9241).
1.2
Connaître les caractéristiques démographiques, socio-économiques (par exemple profession, éducation, revenu), sychographiques (par exemple motivation, style de vie, valeurs) et comportementales (par exemple sensibilité au prix, utilisation des médias) pour l’identification et la définition des groupes cibles.
1.3
Connaître le Product Vision Board (Product Vision Canvas) pour décrire la vision, les groupes cibles et leurs besoins ainsi que les avantages d’un produit.
1.4
Connaître les techniques de représentation de l’environnement, le périmètre et les limites du système (diagramme de contexte, carte des parties prenantes, carte conceptuelle).
2
Choisir les méthodes appropriées pour effectuer les relevés des besoins des utilisateurs.
2.1
Connaître les méthodes de relevé des besoins (par exemple entretien, enquête, observation, étude de documents) et pouvoir en expliquer les avantages et les inconvénients.
2.2
Connaître les possibilités et les limites des instruments de réalisation de relevés.
3
Elaborer les instruments de réalisation de relevés en collaboration avec des experts/es et réaliser l’enquête sur les besoins des utilisateurs.
3.1
Connaître les différents types de questions (par exemple questions ouvertes et fermées, questions circulaires, questions à échelle) et pouvoir expliquer leur utilisation et leurs avantages dans les entretiens et les enquêtes.
3.2
Connaître les différents formats de questions et de réponses pour les questionnaires (par exemple choix unique ou multiple, Rating, classement, matrice, échelle de réponses paire ou impaire).
3.3
Connaître les critères de qualité des questionnaires (par exemple validité, fiabilité, représentativité).
4
Evaluer le relevé des besoins et valider les résultats avec d’autres professionnels/les.
4.1
Connaître la signification et le calcul du taux de réponse, de la taille de l’échantillon, de la marge d’erreur et de la population de base N.
4.2
Connaître les possibilités et les outils de présentation des données (tableaux, diagrammes).
4.3
Connaître les ratios courants dans l’agrégation statistique des données (par exemple min., max., moyenne, médiane, modale, écarttype, variance).
5
Spécifier le contexte d’utilisation et les exigences de la solution et les décrire sous une forme appropriée.
5.1
Connaître les éléments permettant de décrire le contexte d’utilisation (par exemple utilisateur, tâches, équipement, environnement physique et social).
5.2
Connaître des méthodes et des techniques pour la description structurée des groupes d’utilisateurs et des exigences (par exemple Persona, User Stories, Use Cases, Empathy Map).
5.3
Connaître les méthodes et techniques de structuration et de visualisation des exigences (par exemple Story Mapping avec Storyboards, Use Case Diagram, catalogue des exigences).
6
Elaborer une ébauche de solution concrète en tenant compte des exigences.
6.1
Connaître les différents aspects d’UX Design (par exemple UI Design, design interactif, aptitude au service)
6.2
Connaître les techniques de visualisation des interfaces utilisateur (par exemple Wireframe, Mock Up, prototype cliquable, prototype papier, modèle).
6.3
Connaître les techniques de modélisation et de visualisation des interactions (par exemple Customer Journey Mapping, diagramme d’interaction).
7
Valider l’expérience utilisateur sur la conception de la solution avec des méthodes de test appropriées.
7.1
Connaître les méthodes de test de l’expérience utilisateur (par exemple Usability Tests, questionnement qualitatif, User Tracking, Cognitive Walkthrough, Benchmarking, tests bêta).
7.2
Connaître les exigences en matière de traçabilité des tests et les moyens techniques pour l’assurer (par exemple journaux de tests, vidéo, enregistrements d’écran, données de suivi).
8
Evaluer les tests et répéter de manière itérative la spécification des exigences, la conception de la solution et la validation de l’expérience utilisateur jusqu’à ce que la conception de la solution réponde aux besoins des utilisateurs.
8.1
Connaître les méthodes et techniques de synthèse et de présentation des résultats d’essais (par exemple diagrammes, agrégation de données, tableaux de fréquence).
Durée (Jours)

632

Data Management

Analyser et évaluer les données

Définir les besoins de la base de données sur la base de questions concrètes, vérifier, examiner et évaluer les données après leur collecte et présenter les résultats d’une manière appropriée pour le groupe cible.

1
Clarifier avec le mandant les questions relatives à l’analyse des données et la forme attendue des résultats.
1.1
Connaître la différence et le lien entre les données et l’information.
1.2
Connaître différents formats de données (par exemple texte, image, son, photo, vidéo) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques lorsqu’ils sont stockés.
1.3
Connaître les types d’échelle nominale, ordinale et métrique.
1.4
Connaître les paramètres typiques des questions statistiques (par exemple somme, nombre, moyenne).
2
Définir les exigences relatives à la base de données en tenant compte des questions.
2.1
Connaître les formats de fichiers typiques avec des données structurées (par exemple TXT, CSV, XML, JSON, tableur).
2.2
Connaître les caractéristiques structurelles des données (par exemple texte, tableaux, fiches de données) et pouvoir expliquer leur influence sur l’évaluation des données.
2.3
Connaître les types de données de base (par exemple nombre, date, heure, texte) et pouvoir expliquer leur signification pour le stockage des données.
2.4
Connaître les formes de description syntaxique et sémantique des données (par exemple Data Dictionary, forme étendue de Backus-Naur EBNF).
3
Vérifier la qualité des données collectées et les épurer si nécessaire.
3.1
Connaître les dimensions essentielles de la qualité des données (exhaustivité, absence d’ambiguïté et de redondance, actualité, uniformité) et pouvoir expliquer leur signification pour l’évaluation des données.
3.2
Connaître les outils de nettoyage et de transformation des données.
4
Examiner les données collectées à l’aide d’outils appropriés par rapport aux questions posées et vérifier la plausibilité des résultats.
4.1
Connaître les applications et les outils de traitement, d’évaluation et de visualisation des données (par exemple tableur, tableau).
4.2
Connaître les fonctions d’agrégat permettant de déterminer les paramètres statistiques somme, min., max., nombre, moyenne et médiane.
4.3
Connaître les tableaux croisés (tableaux croisés dynamiques) pour regrouper les données.
4.4
Connaître la différence entre validation et plausibilité des données et pouvoir l’expliquer à l’aide d’exemples.
5
Masquer, pseudonymiser ou anonymiser les données sensibles selon la situation, en tenant compte de la protection des données.
5.1
Connaître les exigences légales de la protection des données pour la pseudonymisation et l’anonymisation des données personnelles et pouvoir expliquer leur garantie avec des exemples d’application typiques.
5.2
Connaître des méthodes simples de masquage, de pseudonymisation et d’anonymisation des données (par exemple suppression, remplacement, raccourcissement, mélange) et pouvoir expliquer leur principe de fonctionnement.
6
Evaluer l’étude, préparer les résultats d’une manière adaptée au groupe cible et les présenter au client.
6.1
Connaître les différents types de diagrammes et pouvoir expliquer leur adéquation pour représenter les différents types d’échelle.
6.2
Connaître les méthodes et techniques de compression et de présentation des informations (par exemple compression des données, formation de chiffres clés, tableaux de fréquence, histogrammes, agrégation).
6.3
Connaître les contenus et la structure d’une bonne présentation et pouvoir expliquer l’influence des attitudes pertinentes et des compétences de présentation sur le travail de persuasion.
Durée (Jours)

633

Business Management

Initier et accompagner les processus de modification

Analyser l’environnement d’un projet de changement, modérer le développement de la vision et des objectifs de changement et soutenir l’organisation dans la mise en oeuvre du changement.

1
Analyser un besoin de changement avec le mandant et déterminer une voie possible pour la mise en oeuvre du changement.
1.1
Connaître les différentes techniques de questionnement (par exemple questions ouvertes, questions fermées, questions circulaires, questions à échelle) et pouvoir expliquer leur utilisation et leurs avantages dans le dialogue avec le mandant.
1.2
Connaître les causes structurelles, techniques et humaines typiques du changement (par exemple réorganisation, rationalisation, numérisation, changement de direction, exigences environnementales).
1.3
Connaître les facteurs critiques de succès (FCS) pour les processus de changement (par exemple vision et objectifs, leadership, communication et flux d’information, gains rapides, instruments et outils).
1.4
Connaître les phases typiques des processus de changement (par exemple modèle en 3 phases selon K. Lewin, modèle en 8 étapes selon J.P. Kotter, modèle de changement selon V. Sati) et pouvoir en expliquer les caractéristiques et les objectifs.
2
Identifier et analyser les parties prenantes du changement et former une équipe de direction pour le processus de changement.
2.1
Connaître les méthodes et techniques permettant d’identifier les facteurs «durs» du changement (par exemple analyse SWOT, Benchmarking, chiffres clés, analyse des processus, des documents et des tâches, entretien, enquête).
2.2
Connaître les méthodes et techniques d’analyse des facteurs «mous» tels que les intérêts, l’influence et les attitudes (par exemple analyse des parties prenantes, analyse du champ de forces, réunions de confrontation, Open Space).
2.3
Connaître les caractéristiques de la composition d’une équipe de direction pour les processus de changement (par exemple représentativité, expertise, compétence décisionnelle, réputation).
3
Développer la vision et les objectifs du changement avec l’équipe de direction.
3.1
Connaître les méthodes et les techniques de développement collaboratif et de visualisation d’une vision (par exemple conférence sur le futur, voyage dans le temps, Future Pacing, Brainstorming et Wishstorming, atelier stratégique, développement d’une vision directrice).
3.2
Connaître les méthodes et techniques permettant de visualiser une vision (par exemple Storytelling visuel, Vision Board, collages, prototypes).
3.3
Connaître les différents niveaux d’objectifs de changement (par exemple contenu, attitude, qualité) et les modèles de formulation des objectifs de changement (par exemple SMART, PURE, CLEAR).
4
Elaborer et planifier des mesures de communication axées sur les groupes cibles pour l’ensemble du processus de changement et les mettre en oeuvre.
4.1
Connaître les éléments d’un concept de communication.
4.2
Connaître l’importance de communiquer la vision, les objectifs clairs et les réalisations dans les processus de changement.
4.3
Connaître les techniques et les outils permettant d’informer les parties prenantes en fonction des groupes cibles (par exemple Intranet, Newsletter, expositions, Roadshow, brochures).
4.4
Connaître les méthodes, techniques et outils pour l’implication participative des parties prenantes (Stakeholders) dans le processus de changement (par exemple groupes de discussion, forums de discussion, Wiki, blogs, expositions interactives, enquêtes courtes).
5
Identifier les obstacles, les résistances et les conflits dans les processus de changement et prendre les mesures appropriées pour les atténuer ou les éliminer.
5.1
Connaître la différence entre le niveau factuel et le niveau relationnel et pouvoir expliquer son importance pour le succès des processus de communication.
5.2
Connaître les causes typiques des obstacles aux processus de changement (par exemple structures et processus établis, compétences, perte de pouvoir, manque d’acceptation) et pouvoir expliquer les mesures appropriées pour les éliminer.
5.3
Connaître les signes typiques de résistance, de défense et de peur et pouvoir expliquer le comportement approprié pour y faire face.
5.4
Connaître les caractéristiques et la dynamique des conflits et pouvoir expliquer les mesures de prévention et de gestion des conflits.
5.5
Connaître les différentes mesures de soutien aux personnes concernées par les processus de changement (par exemple Coaching, Mentoring, formation)..
6
Rendre visibles les succès des processus de changement et soutenir l’ancrage du changement dans la culture de l’organisation.
6.1
Connaître l’importance des cérémonies et des rituels pour la culture d’équipe, le sentiment d’appartenance et l’appréciation.
6.2
Connaître les possibilités et les risques des récompenses monétaires et non monétaires.
6.3
Connaître l’horizon temporel nécessaire à l’ancrage des changements culturels.
Durée (Jours)

634

Service Management

Maintenir le paysage des services pour la collaboration numérique

Coordonner les solutions de collaboration numérique et leurs interdépendances dans une organisation, spécifier les exigences pour de nouvelles solutions, soutenir les divisions spécialisées lors de l’introduction de nouvelles solutions et évaluer périodiquement le niveau de maturité de la collaboration numérique dans une organisation comme base pour une amélioration continue.

1
Développer et entretenir une vue d’ensemble structurée des solutions de collaboration numérique déployées et utilisées dans une organisation.
1.1
Connaître la différence entre les systèmes ICT, les applications ICT et les données et pouvoir expliquer leur signification et leur fonction dans le contexte des services ICT.
1.2
Connaître les possibilités de saisie structurée des applications ICT (par exemple listes d’inventaire, gestion des licences, portefeuilles d’applications, Configuration Management Databases (CMDB).
1.3
Connaître les caractéristiques typiques permettant de classer les applications ICT (par exemple technologie, architecture, objectif, niveau de maturité).
1.4
Connaître les bases de la technique du portefeuille (matrice à 4 ou 9 champs) et pouvoir expliquer les dimensions possibles pour l’évaluation des applications ICT (par exemple coûts, avantages, Business Value actuelle, compétitivité future).
2
Analyser, visualiser et documenter les dépendances entre les solutions de collaboration et les systèmes ICT, ainsi que les flux de données correspondants.
2.1
Connaître les moyens de représenter les dépendances et les relations entre les systèmes et les applications (par exemple diagramme de blocs, diagramme de flèches, diagramme de contexte, cartographie IT, diagramme UML simple de composants ou de distribution).
2.2
Connaître les différentes solutions de cloud (par exemple Private Cloud, Public Cloud, Hybrid Cloud, Community Cloud) et les modèles de service (IaaS, PaaS, SaaS) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques et leurs différences.
2.3
Connaître les possibilités de description des interfaces des technologies de l’information (par exemple objets Business, Data Dictionary, Backus-Naur-Form EBNF étendue).
2.4
Connaître les techniques de représentation des flux de données (par exemple diagramme de flux de données, schéma fonctionnel, diagramme d’activités UML).
2.5
Connaître les modèles courants de description des objectifs (par exemple SMART, PURE, CLEAR).
3
Spécifier les exigences pour les solutions de collaboration numérique d’un point de vue centré sur l’utilisateur.
3.1
Connaître les critères de qualité pour la description des exigences (par exemple concision, compréhensibilité, cohérence, mesurabilité et testabilité, absence d’ambiguïté, conformité juridique).
3.2
Connaître la différence entre les exigences fonctionnelles et non fonctionnelles et pouvoir expliquer les exigences non fonctionnelles orientées vers l’utilisateur (par exemple fiabilité, facilité d’utilisation, facilité d’apprentissage, robustes.
3.3
Connaître les éléments de la spécification des exigences dans les projets agiles (par exemple Epic, Feature, User Story), pouvoir expliquer leur but et leur niveau de détail.
3.4
Connaître la signification et le but du Product Backlogs, Sprint Backlogs et d’un incrément de produit dans la gestion agile des exigences.
4
Soutenir les divisions spécialisées internes ou externes de la gestion des services ICT dans l’introduction de solutions de collaboration numérique.
4.1
Connaître les différentes stratégies de Rollout (par exemple Pilot, Step-By-Step, Big Bang) pour l’introduction de solutions de collaboration numérique et pouvoir expliquer leurs avantages et inconvénients.
4.2
Connaître les mesures d’accompagnement pour l’introduction de solutions de collaboration numérique (par exemple formation, mesures de communication, gestion du changement).
5
Analyser et évaluer périodiquement la maturité de la collaboration numérique dans une organisation, élaborer des mesures d’amélioration si nécessaire et les mettre en oeuvre.
5.1
Connaître les modèles de maturité (par exemple Digital Maturity Model, Collaboration Maturity Model, Digital Workplace Maturity Model, Digital Maturity Matrix, Social Media Listening Maturity) et pouvoir expliquer leur utilité pour évaluer la collaboration numérique.
5.2
Connaître les moyens de recueillir des informations sur la maturité de la collaboration numérique (par exemple enquêtes, entretiens, Assessments, Digital Maturity Checks).
5.3
Connaître les mesures d’amélioration typiques à différents niveaux de la collaboration numérique (par exemple organisation et processus, culture, technologie et outils, Customer Experience).
Durée (Jours)

646

Business Management

Suivre et évaluer les innovations pour en dégager les tendances

Suivre en permanence les innovations et les tendances, évaluer leur potentiel pour sa propre organisation, comparer les avantages potentiels avec le coût de l’intégration et élaborer une feuille de route pour l’introduction d’une technologie.

1
Se procurer des informations sur les innovations et les tendances de manière périodique, proactive et ciblée et évaluer la qualité et la crédibilité des informations.
1.1
Connaître les sources d’information sur les innovations et les tendances (par exemple Gartner Hype Cycle, Tech Trend Reports, conférences, études).
1.2
Connaître les indicateurs permettant d’évaluer la qualité et la crédibilité de l’information (par exemple l’auteur, l’éditeur, le format, les références de la source, l’actualité, la vérifiabilité, la reproductibilité) et pouvoir expliquer leur pertinence pour différentes sources.
2
Evaluer le potentiel stratégique et la maturité des nouvelles technologies.
2.1
Connaître la différenciation des technologies en technologies de pointe, technologies clés et technologies de base et pouvoir expliquer les caractéristiques, les opportunités et les risques des différents types de technologies.
2.2
Connaître le modèle commercial de base du cycle de vie d’un produit avec les phases d’introduction, de croissance, de maturité, de saturation, de déclin et de fin de vie.
2.3
Connaître les modèles et instruments d’évaluation stratégique des technologies et des produits (par exemple le modèle avec courbe en S, le portefeuille BCG, le portefeuille McKinsey).
3
Evaluer et quantifier les avantages potentiels des technologies sélectionnées pour une organisation.
3.1
Connaître les facteurs d’avantages pertinents (par exemple réduction du temps de traitement, simplification des processus, amélioration de la qualité du service, réduction du taux d’erreur, augmentation du chiffre d’affaires).
3.2
Connaître le portefeuille de produits ou de services et les processus opérationnels de l’organisation.
4
Spécifier les mesures nécessaires et quantifier l’effort pour l’intégration d’une technologie sélectionnée dans les produits ou services d’une organisation.
4.1
Connaître l’architecture et l’infrastructure ICT de l’organisation.
4.2
Connaître les exigences techniques et organisationnelles de la nouvelle technologie.
4.3
Connaître les éléments typiques de la planification des ressources dans les projets ICT (par exemple personnel, matériel, ressources d’exploitation, prestations externes).
4.4
Connaître les méthodes appropriées pour déterminer ou évaluer l’effort (par exemple la méthode analogique, la rencontre d’experts, la méthode Delphi, l’estimation à 3 points).
5
Créer une feuille de route avec les étapes nécessaires pour l’intégration et l’utilisation d’une technologie.
5.1
Connaître l’objectif, les éléments et les formes de présentation des feuilles de route (Roadmaps).
5.2
Connaître les méthodes et techniques permettant de vérifier la faisabilité ou les exigences critiques (par exemple études de faisabilité, Proof of Concept, prototypes verticaux et horizontaux, projets pilotes).
6
Préparer les constatations, élaborer des recommandations d’action et les présenter aux décideurs.
6.1
Connaître les éléments essentiels des recommandations d’action (par exemple le contexte, la raison et la portée de la décision en suspens, les objectifs, les options d’action, l’évaluation des options, la recommandation avec justification) et pouvoir expliquer leur contribution à la prise de décision.
6.2
Connaître le contenu et la structure d’une bonne présentation et pouvoir expliquer l’influence des attitudes pertinentes et des compétences de présentation sur la persuasion.
Durée (Jours)

690

Project Management

Planifier, conduire et superviser des projets

Structurer et planifier un projet conformément au mandat de projet défini, conduire et superviser le projet pendant sa réalisation et informer périodiquement les décideurs sur l’avancement du projet.

1
Analyser et vérifier conjointement avec le mandant le mandat de projet et définir une procédure appropriée ainsi que l’organisation du projet.
1.1
Connaître les caractéristiques typiques d’un projet (p. ex. ressources limitées, objectifs fixés, forme d’organisation spécifique, nouveauté concernant le contenu) et pouvoir expliquer les différences entre un projet et les tâches courantes.
1.2
Connaître des modèles de procédures séquentielles et itératives pour des projets (p. ex. modèle en cascade [waterfall], cycle en V, méthode RUP, méthode HERMES) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques (p. ex. phases, rôles, livrables) et ce qui les différencie.
1.3
Connaître des modèles de procédures agiles pour des projets (p. ex. Scrum, Kanban, XP, DAD, SAFe) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques typiques (p. ex. principes agiles, itérations/sprints, rôles) et ce qui les différencie.
1.4
Connaître différentes formes d’organisation des projets (p. ex. organisation de projet pure, task force, organisation hiérarchique avec état-major, organisation hiérarchique, organisation matricielle) et pouvoir expliquer leurs caractéristiques et ce qui les différencie
1.5
Connaître les principaux facteurs déterminants pour le choix de la procédure et de la forme d’organisation des projets (p. ex. directives du mandant, taille du projet, complexité, standards de la branche).
2
Structurer les prestations exigées selon le mandat de projet en sous-projets et lots de travaux et définir leurs objectifs en termes de contenu, de qualité et de délai.
2.1
Connaître le but d’une structure de découpage du projet (SDP) et différentes possibilités de classifier les sous-tâches dans la SDP (p. ex. fonction, objet du projet, calendrier).
2.2
Connaître les principaux éléments pour la définition de lots de travaux (p. ex. objectifs de résultats et livrables, estimation des coûts et du travail nécessaire, informations sur les délais, exigences en matière de ressources en personnel) et pouvoir en expliquer l’importance pour la planification et la supervision de projets.
2.3
Connaître le but des carnets (backlogs), de la définition du fini (Definition of Done; DoD), des épopées (epics), fonctionnalités, récits utilisateurs (user stories) et tâches dans les projets agiles et pouvoir en expliquer les différences en termes de granularité et d’exactitude.
3
Planifier la réalisation du projet sur la base des ressources définies.
3.1
Connaître des méthodes et des techniques de planification de projets séquentiels et itératifs (p. ex. diagramme de Gantt, plan de réseau).
3.2
Connaître les cérémonies dans la planification de projets agiles (p. ex. planification des versions dans le carnet de produit [product backlog], planification du sprint dans le carnet de sprint [sprint backlog], revue de sprint [sprint review], rétrospective de sprint [sprint retrospective], mêlée quotidienne [daily scrum]).
4
Identifier les parties prenantes déterminantes internes et externes du projet et assurer la communication du projet pendant sa réalisation.
4.1
Connaître les parties prenantes déterminantes internes et externes ainsi que leurs rôles dans le cadre d’un projet (p. ex. mandant, direction du projet, comité du projet ou comité de pilotage, équipe du projet, propriétaire du produit [product owner], maître de mêlée [scrum master]) et pouvoir expliquer leurs besoins en informations spécifiques.
4.2
Connaître des méthodes et des techniques appropriées pour gérer les parties prenantes dans le cadre d’un projet (p. ex. liste des parties prenantes, cartographie des parties prenantes, analyse du champ de force, réunion des 3 amigos).
4.3
Connaître les contenus d’un plan de communication d’un projet comprenant des mesures de communication (p. ex. cercle des destinataires, but, canal ou média, responsabilité, délai, planification, revues).
5
Connaître les responsables appropriés pour des sous-projets et des lots de travaux et attribuer des mandats de travail.
5.1
Connaître les critères de délai, qualitatifs, écologiques et économiques pertinents pour l’attribution de sous-projets.
5.2
Connaître les principaux contenus d’un mandat de sous-projet et pouvoir expliquer les prescriptions légales et spécifiques à l’entreprise déterminantes pour l’attribution.
5.3
Connaître les principaux facteurs d’influence lors du choix des ressources en personnel pour les projets (p. ex. disponibilité, qualification, charge de travail).
5.4
Connaître les exigences fondamentales à remplir par un mandat de travail ciblé et adapté à son destinataire (p. ex. cohérence, délimitation, adéquation avec les objectifs du projet) et pouvoir citer les contenus d’un mandat de travail complet (p. ex. tâches, livrables, exigences de qualité, délais à tenir, conditions cadres).
6
Assurer, sur la base des directives de l’entreprise, la gestion du changement pendant la réalisation du projet.
6.1
Connaître le processus et les directives de l’entreprise relatives à la gestion du changement et pouvoir expliquer leur importance pour le projet.
6.2
Connaître les raisons typiques des changements dans un projet (p. ex. modification des objectifs, de l’étendue, des exigences, des conditions cadres).
6.3
Connaître les principaux contenus d’une demande de modification (change request) (p. ex. description de la modification, raison et motivation, estimation des coûts, priorité).
6.4
Connaître l’influence des modifications sur la documentation du projet.
7
Identifier et analyser les risques du projet en continu et proposer aux décideurs des mesures pour les traiter.
7.1
Connaître les causes typiques des risques dans les projets (p. ex. conflits d’intérêts, ressources temporelles et personnelles, charges supplémentaires, environnement du projet, facteurs psycho-sociaux).
7.2
Connaître des méthodes et des techniques d’évaluation et de représentation des risques appropriées (p. ex. matrice des risques, cartographie des risques).
8
Surveiller l’avancement du projet en continu et proposer aux décideurs des mesures de pilotage efficaces en cas d’écarts.
8.1
Connaître des instruments appropriés pour suivre l’avancement du projet en continu (p. ex. rapports de situation, système de signalisation, rapports, revues, messages sur l’état d’avancement).
8.2
Connaître des méthodes et des instruments appropriés pour surveiller l’avancement du projet (p. ex. planification des jalons, analyse de tendance des jalons, comparaison état actuel/visé, analyse de la valeur acquise [earned value analyse], analyse de tendance des coûts, graphiques d’avancement [burndown charts]).
8.3
Connaître les accords contractuels typiques servant à contrôler l’avancement des projets agiles avec un budget ainsi que des délais et des cycles itératifs fixes (p. ex. points de contrôle, critères d’acceptation, modèle de partage du risque entre le client et le fournisseur, bonus d’efficience, critères de sortie [exits]).
8.4
Connaître les paramètres du triangle magique et du carré diabolique et pouvoir expliquer l’importance de ces modèles pour l’élaboration de mesures de pilotage en cas d’écarts.
9
Etablir des rapports périodiques sur l’avancement du projet et les présenter aux décideurs compétents.
9.1
Connaître les caractéristiques et les contenus d’un rapport sur l’avancement du projet (p. ex. état du projet, degré d’atteinte des objectifs en termes de coûts, de délais et de but concret, analyse du risque, propositions, planification).
9.2
Connaître les contenus et la structure d’une présentation de l’état du projet et pouvoir expliquer en quoi ses propres compétences en termes d’expression et de comportement influencent le travail de persuasion.
Durée (Jours)

S06

Préparation aux examens

Travaux pratiques interdisciplinaires et préparation aux examens (module ISEIG)

Durée (Jours)

Pour qui

La filière du brevet fédéral de Digital Collaboration Specialist s'adresse à des informaticiens ou à tous professionnels souhaitant se spécialiser dans la transformation numérique de l’entreprise.
Comme il s'agit de formation continue, elle permet l'obtention d'une reconnaissance officielle des connaissances et compétences sans recommencer une longue formation de base déjà acquise.

    Compétences opérationnelles principales

      Le Digital Collaboration Specialist est en mesure d’effectuer les missions suivantes :
      • soutenir la collaboration numérique au sein de l'entreprise
      • accompagner les processus de changement opérationnel déclenchés par les développements numériques
      • utiliser les méthodes de gestion de projet traditionnelles ou agiles pour planifier et mettre en place des solutions ICT dans le cadre des développements numériques
      • analyser les besoins des parties prenantes et en déduire des solutions en tenant compte des exigences légales en matière de sécurité de l’information et de protection des données
      • élaborer des propositions de canaux de communication appropriés, les gérer et tirer un potentiel d'optimisation des mesures d'impact
      • élaborer, en étroite collaboration avec la direction ou les équipes responsables, des mesures permettant de mettre en oeuvre avec succès de nouvelles solutions techniques
      • élaborer des lignes directrices pour l'utilisation des outils numériques et en contrôler leur respect
      • organiser et animer des réunions et des ateliers à l'aide d’outils informatiques appropriés
      • conseiller les équipes en fonction de leurs besoins, élaborer des manuels de formation et organiser des formations
      • préparer les données et les informations pour les documents internes de l'entreprise (par exemple le rapport annuel) et créer des modèles dans différents formats de médias, analyser les chiffres, visualiser les résultats, mettre en évidence les déclarations pertinentes et les présenter à l'aide d'outils et de méthodes appropriés.

      Domaines d'activité

      Le Digital Collaboration Specialist travaille dans des entreprises concernées par la transformation numérique.
      Dans les moyennes et grandes entreprises, il travaille généralement comme spécialiste de la mise en oeuvre des stratégies numériques. Il travaille comme Digital Officer, formateur, coach en transformation numérique, responsable du back-office ou dans le support à la gestion.
      Dans les petites entreprises, il joue un rôle polyvalent et assume un large éventail de tâches et de responsabilités.
      Son travail quotidien se situe à l'interface de la technologie, de la communication et du développement des ressources humaines. Il est responsable du déploiement et de l'utilisation professionnels des outils numériques pour la communication, l'administration ou tout autre domaine d'activité.
      Il s’assure de la formation des collaborateurs pour permettre une utilisation efficace des outils numériques.
      Le Digital Collaboration Specialist opère au sein d'un vaste réseau, qu'il utilise et entretient activement pour son travail quotidien. En interne, il communique avec les différents départements ainsi qu'avec les supérieurs, les chefs de produit et les équipes. En externe, il est en contact avec les utilisateurs d'outils numériques, les fournisseurs, les sociétés de conseil, les instituts d'études ou de formation et les fournisseurs de solutions numériques.

        Conditions d’admission à la formation et à l’examen

        Est admis à la formation et à l’examen, celui qui remplit 1 des 4 conditions suivantes au moment de l’examen :
        • être titulaire de l'un des diplômes suivants et justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 2 ans dans l’application des technologies de l’information et de la communication (ICT) après l’obtention de ce diplôme :
          • un certificat fédéral de capacité d’employé(e) de commerce CFC
          • un certificat fédéral de capacité d'informaticien(ne) CFC
          • un certificat fédéral de capacité de médiamaticien(ne) CFC
          • un certificat fédéral de capacité d’opératrice/opérateur en informatique CFC
          • ou une qualification équivalente.
          ou
        • être titulaire de l'un des diplômes suivants et justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 3 ans dans l'application des technologies de l'information et de la communication (ICT) après l'obtention du diplôme :
          • une maturité gymnasiale
          • une maturité spécialisée
          • une maturité professionnelle
          • ou une qualification équivalente.
          ou
        • être titulaire de l'un des diplômes suivants et justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 4 ans dans l'application des technologies de l'information et de la communication (ICT) après :
          • l'obtention d’un certificat fédéral de capacité obtenu à la suite d'une autre formation de base
          • l’acquisition d’une qualification équivalente.
          ou
        • 6 ans de pratique professionnelle dans le domaine ICT.
        Des outils logiciels ou une partie de la documentation pédagogique d’approfondissement pouvant être en anglais, il est souhaitable de comprendre l’anglais technique écrit.

        Contrôle de compétences

        Une session d'examen est organisée chaque année en mai. L'examen est écrit et comprend 3 parties sur les thèmes suivants :
        • Changement et transformation numérique : travail de projet écrit réalisé au préalable, présentation et entretien professionnel oral de 45 minutes. Pondération 50 %
        • Collaboration numérique : étude de cas et de mini-cas écrit de 240 minutes. Pondération 25 %
        • Responsabiliser les équipes : critical incidents oral de 60 minutes. Pondération 25 %
        Les exigences pour obtenir le brevet fédéral de Digital Collaboration Specialist sont définies et continuellement actualisées par l'organisation nationale du travail (OrTra) pour les métiers des technologies de l'information et de la communication « ICT-Formation professionnelle Suisse » (ICT-FP) soutenue par le SEFRI - Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation. ICT-FP est responsable de l'organisation des examens permettant d'obtenir le brevet fédéral.

        Titre obtenu

        Le brevet fédéral est délivré par le SEFRI - Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation.
        La ou le titulaire du brevet fédéral est autorisé(e) à porter le titre protégé de :

        • Digital Collaboration Specialist avec brevet fédéral
        • Digital Collaboration Specialist mit eidgenössischem Fachausweis
        • Digital Collaboration Specialist con attestato professionale federale
        Traduction du titre en anglais:
        • Digital Collaboration Specialist, Federal Diploma of Higher Education
        Le brevet fédéral de Digital Collaboration Specialist est positionné au niveau 6 dans le cadre national des certifications de la formation professionnelle (CNC) qui comprend 8 niveaux.

          Reconnaissance nationale et internationale du brevet et diplôme fédéral

          Le brevet fédéral d'informaticien.ne est positionné au niveau 6 et le diplôme fédéral d'informaticien.ne au niveau 7 dans le cadre national des certifications de la formation professionnelle (CNC) qui comprend 8 niveaux.



          Le CNC permet d'accroître la reconnaissance, la transparence et la comparabilité des diplômes de la formation professionnelle, au niveau national et international, et faciliter ainsi la mobilité sur le marché du travail : plus d'informations ...

            Conseils de Clarisse Schröder pour réussir l'examen

            Notre candidate Clarisse Schröder a obtenu le meilleur résultat de l'examen ICT-Manager 2016 et a gagné le prix "ICT Senior Education Award 2016". Nous tenons à la féliciter et nous lui souhaitons tous nos voeux de réussite pour la suite de sa carrière professionnelle en tant que ICT-Manager diplômée.

            Clarisse Schröder nous fait part de son expérience et souhaite qu'elle intéressera tous les futurs candidats et candidates à l'examen exigeant du diplôme fédéral "ICT-Manager".

            plus d'informations ...
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